Salvador : état d’urgence prolongé pour faire face à la violence engendrée par les gangs
Depuis le 27 mars 2022, le Salvador est en état d’urgence. En effet, suite au meurtre de 87 personnes entre le 25 et le 27 mars, le président du pays, Nayib Bukele, a décidé de mettre fin aux violences engendrées par les gangs.
Le 24 avril, ce régime d’exception a été prolongé d’un mois par l’Assemblée législative du Salvador. L’état d’urgence restreint la liberté d’association ainsi que les droits de défense des individus dans le pays. Il permet également de prolonger la durée de détention des prévenus durant l’enquête, et autorise l’interception des communications par les autorités du Salvador.
Depuis le 27 mars, ce sont près de 16,000 membres de gangs qui ont été arrêtés grâce à l’état d’urgence. La principale menace provient de deux gangs, la Mara Salvatrucha et le Barrio 18, qui rassemblent à eux seuls près de 70,000 membres, dont 32,000 actuellement en prison.
Malgré une forte action menée à travers le territoire, le président du Salvador estime que la prolongation de cet état d’urgence est rendue nécessaire “par la persistance des circonstances qui l’ont motivé”.
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Ukraine: première action en justice depuis le début de la guerre
Le 28 avril 2022, le procureur général ukrainien, Iouri Loutsenko, a annoncé la mise en examen de dix soldats russes, soupçonnés d’avoir commis des crimes de guerre à Boutcha, en mars dernier.
Ces dix soldats sont aujourd’hui activement recherchés par les autorités ukrainiennes. Ils appartiendraient à la 64e brigade de fusiliers motorisés russes, une unité de la 35e armée russe. Ils sont accusés de crimes de guerre, et plus particulièrement de traitement cruel de civils ainsi que de diverses violations de la loi et des coutumes de guerre.
Boutcha a été, entre le 27 février et le 31 mars 2022, le théâtre d’une série de massacres, attribués à Azatbek Omourbekov, commandant la 64e brigade de fusiliers russes. On estime à 412 le nombre de civils morts des suites de ces massacres. La lumière reste à faire sur la réalité des évènements
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France : un sous-marin SNA aperçu en Ecosse
Le 29 avril, un sous-marin français a été aperçu au large de Faslane, la base écossaise abritant les sous-marins du Royaume-Uni. Quelques heures plus tard, un sous-marin américain, l’USS Indiana, a lui aussi été repéré dans les eaux britanniques.
Ce sous-marin français serait un SNA de type Rubis. Il s’agit d’un sous-marin d’attaque. La classe Rubis regroupe six SNA de première génération. Elle remplit plusieurs rôles majeurs pour la dissuasion française : lutte sous-marine en profondeur, surveillance des convois, renseignement électronique …
La base de Faslane, en Ecosse, présente un enjeu stratégique important dans le contexte de la guerre en Ukraine, puisque située non loin du passage GIUK, entre le Groenland, l’Islande et le Royaume-Uni, régulièrement traversé par les sous-marins russes. Ce passage joue un rôle majeur pour les lignes d’approvisionnement entre l’Europe et l’Amérique du Nord.
Aucune explication n’a été donnée quant à la raison de cette réunion inédite, bien que la guerre en Ukraine semble une piste plausible. En tous cas, la brouille qui, six mois auparavant, a opposé Washington et Paris autour du projet AUKUS, semble pour un temps oubliée !
Sources :
https://ukdefencejournal.org.uk/nato-nuclear-submarines-converge-in-scotland/
Corée du Sud : 2 espions arrêtés à Séoul
Alors que les regards tournés vers la Corée du Nord et son armement sont de plus en plus inquiets, deux Sud-coréens ont été arrêtés en ce 29 avril par la police de Séoul. Ils sont accusés d’avoir volé des secrets militaires afin de les revendre à un agent de Corée du Nord. Leur rémunération ? De la cryptomonnaie, plus discrète.
L’un de ces deux suspects est un capitaine de l’armée sud-coréenne. Âgé de 29 ans, il aurait transmis des informations donnant accès au réseau de communication interne de son armée. Son acolyte, quant à lui, est patron d’une entreprise de gestion de portefeuille virtuel. Âgé de 38 ans, il a fourni au jeune capitaine un bracelet qui, équipé d’une caméra secrète, lui aurait permis de collecter plus facilement les informations divulguées.
Ces deux hommes sont donc accusés d’avoir violé la loi sur la sécurité nationale. Ils auraient touché respectivement 38,000 et 600,000 dollars en échange de leurs renseignements.
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