Actualité de la semaine du 10/12/18
Des « migrations sûres, ordonnées et régulières »
Le “Pacte de Marrakech” a été signé lundi 10 décembre, lors d’une conférence intergouvernementale sous l’égide de l’ONU. L’ambition de ce texte, qui revêt surtout une valeur symbolique, est d’« améliorer la coopération en matière de migrations internationales ». Cependant, sur un sujet aussi controversé que celui des migrants, ce pacte ne fait que poser « un cadre de coopération juridiquement non contraignant, qui repose sur les engagements convenus par les Etats membres ».
Theresa May toujours dans l’arène
Après le report in extremis du vote à la Chambre des Communes concernant le Brexit, Theresa May a dû faire face à un vote de défiance initié par des membres de son propre parti, mercredi 12 décembre. Elle s’en sort néanmoins avec la confiance renouvelée du Parti conservateur, soit 200 voix favorables sur 317.
Elections sous tension en RDC
Dans le contexte des élections qui doivent se tenir le 23 décembre en République Démocratique du Congo, les candidats de l’opposition – Félix Tshisekedi et Martin Fayulu – ainsi que leurs partisans doivent faire face à de violentes attaques. Michelle Bachelet, Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’Homme a déclaré vendredi 14 décembre : “ Je suis très inquiète au sujet d’informations faisant état d’un usage excessif de la force, y compris de balles réelles, par les forces de sécurité contre des réunions de l’opposition ”.
Yémen : pas de répit à Hodeïda
La ville d’Hodeïda, qui représente un port important à l’ouest du Yémen, a de nouveau été le théâtre d’affrontements vendredi 14 décembre, malgré l’accord sur un cessez le feu immédiat obtenu par l’ONU la veille. Martin Griffiths, envoyé spécial de l’ONU pour le Yémen, a donc réclamé des observateurs internationaux sur le terrain : » permettre à l’ONU d’avoir un rôle dirigeant dans les ports est un premier pas vital. Nous devons voir cela arriver dans les jours qui viennent « .
L’Australie emboîte le pas des Etats-Unis
Le Premier ministre australien Scott Morrison a déclaré samedi 15 décembre : « L’Australie reconnaît Jérusalem-Ouest, où se trouvent le siège de la Knesset et de nombreuses institutions gouvernementales, comme la capitale d’Israël ». Néanmoins, il ne va pas aussi loin que le Président Donald Trump et se cantonne à l’attente d’un accord de paix avant le transfert concret de l’ambassade.