La question de la prolifération nucléaire touche l’existence même de nos sociétés : la paix, la guerre et la sécurité. Elle s’est vue souvent reléguée au banc des absents lors des débats publics qui ont pu se déroulée en France, dans la classe politique comme dans les médias. La crise nucléaire de prolifération nord-coréenne est longtemps restée à l’arrière-plan, du fait du caractère plus aigu du dossier nucléaire iranien. L’antenne International Security & Defense de SONU a souhaité remettre cette question au coeur des débats en traitant des problématiques nucléaires et balistiques nord-coréennes à l’occasion d’un café-débat qui s’est tenu le 15 novembre dernier.
S’intéresser à la Corée du Nord, ce n’est pas uniquement s’interroger sur les paradoxes d’un régime totalitaire et autarcique. C’est aussi tenter de comprendre sa stratégie nucléaire et les moyens mis en place pour que ce pays se dote d’un arsenal tout en maintenant son régime. Il s’agit de se demander quelles en sont les causes, les moyens ainsi que les fins d’un développement d’un programme balistique et nucléaire militaire nord-coréen, et ses conséquences effectives en termes de sécurité internationale, avec les réponses apportées par la communauté internationale.
Dans le contexte de la guerre froide, le bloc occidental poursuivait l’objectif d’éviter une guerre avec le bloc soviétique et et une extension politique et territoriale. L’enjeu principal était alors la stabilité d’un ordre admis des deux côtés du Rideau de Fer. Lors de son discours aux Nations Unies le 21 septembre 2017, le Président des États-Unis Donald Trump a convié la communauté internationale à s’engager fermement contre Pyongyang et a rappelé qu’une attaque contre les États-Unis ou l’un de ses alliés exposerait la Corée du Nord à son anéantissement. Cette allocution témoigne de la persistance de la crise de non-prolifération nucléaire coréenne : le défi qu’elle représente, entre autres, dans la compréhension des rapports de force entre les puissances en Asie et dans le monde, du respect ou non des règles de droit international relatives à la non-prolifération, de l’appréhension de l’effet préventif de la dissuasion nucléaire, ainsi que de la possibilité ou non d’envisager à long-terme un monde sans armes nucléaires. Le 29 novembre 2017, la Corée du Nord a effectué un tir de missiles balistiques ICBM* d’une portée estimée à 13 000 km qui lui permettrait de facto d’atteindre entièrement le continent américain ; attestant de l’évolution remarquable de son programme balistique.
« Une petite crevette entourée de baleines »** à l’âge nucléaire
Le 6 août 1945, les États-Unis lancent une bombe atomique de 14 kilotonnes sur Hiroshima. Le bilan est lourd : 120 000 morts et plus de 80 000 blessés. Le 9 août 1945, une seconde bombe de 21 kilotonnes est balancée sur Nagasaki, faisant 40 000 morts et autant de blessés. L’apparition du feu nucléaire a provoqué un changement considérable par le nombre de victimes provoqué par une même arme, ainsi que l’absence de défense face à celle-ci. Dès lors, la course aux armements a été ouvertement engagée. Moscou fait exploser sa première bombe A en août 1949. La première bombe H opérationnelle apparaît en août 1953, mise au point par l’URSS, suivie par celle des États-Unis en mars 1954.
En 1948, la Corée est divisée en deux bords revendiquant chacun la totalité de la péninsule, au nord, la République Populaire digérée par Kim Il-Sung, à laquelle l’URSS apporte un soutien économique et militaire ; au sud la République de Corée, dirigée par Syngman Rhee, soutenue par les États-Unis. La guerre de Corée se déroule de 1950 à 1953 sous fond nucléaire et marque un tournant important dans la conception de l’usage militaire qui peut être fait de l’arme atomique. La controverse Truman-MacArthur et le débat d’une éventuelle poursuite du conflit au-delà du fleuve Yalou débouchent sur le refus d’Eisenhower de faire usage de l’arme atomique. L’émergence d’un principe fondamental globalement respecté par les puissances nucléaires se manifeste : l’arme nucléaire est une arme de dissuasion et non d’emploi et a donc pour principal objectif d’éviter les guerres. La fin de la guerre entérine la division de la Corée. Après 1953, pour rassurer la Corée du Sud et garantir sa sécurité, Washington permit le stationnement d’armes nucléaires tactiques***, dans le cadre de sa doctrine de dissuasion élargie. Dans les faits, la guerre de Corée introduit dans l’époque contemporaine la notion de guerre limitée. Le statu quo ante satisfaisait davantage face aux risques d’ouverture d’un conflit nucléaire.
Les souvenirs de la domination japonaise sur la péninsule coréenne, celui de la guerre de Corée et de la présence américaine dans la région ont joué un rôle déterminant dans la rhétorique et la stratégie nucléaire nord-coréenne. L’expérience de la vassalisation et de la domination, l’insularité de la péninsule et le manque de profondeur topographique légitiment dans la rhétorique nord-coréenne de se doter d’une défense efficace pour un régime se sentant menacé de toutes parts.
Développement d’un programme nucléaire civil nord-coréen sous l’égide des grandes puissances
La Corée du Nord a commencé par développer un programme nucléaire civil dans les années 1950 avec le soutien de l’Union soviétique. Ce programme a été rendu possible notamment grâce à la présence de gisements de graphite et d’uranium dans la péninsule coréenne – exploités sous la colonisation japonaise. La formation de scientifiques coréens dans des universités japonaises et la croyance en l’utilité du fait nucléaire pour le développement d’un pays aux nombreux besoins énergétiques et aux faibles ressources disponibles, ont soutenu le développement de ce programme. Parallèlement, les États-Unis ont encouragé l’utilisation de l’énergie nucléaire, à des fins civiles, en Corée du Nord. La Corée du Nord dépendait d’un système énergique hydroélectrique qui n’était pas viable en hiver et ses ressources en charbon étaient inadéquates face aux ambitions industrielles au regard du programme de développement économique de Kim Il-Sung. Au cours des années 1960, la Corée entame la construction d’un complexe nucléaire situé à Yongbyon, au nord de Pyongyang, et articule sa recherche autour de la conversion et des technologies de fabrication du combustible nucléaire. Le 6 juillet 1961, Pyongyang signe un traité d’amitié, de coopération et d’assistance mutuelle avec Moscou, et le 11 un second avec Pékin. Les Soviétiques livrent à ce titre de l’assistance ainsi qu’un réacteur expérimental, construit à Yongbyon en 1965. Moscou fit pression pour que ce réacteur soit inscrit par l’Agence Internationale de l’Énergie Atomique (AIEA) et soumis à l’inspection de l’agence en 1977. La Corée du Nord adhère conséquemment au Traité de Non-Prolifération (TNP) en 1985. L’État signataire devait en principe signer un accord de garanties avec l’AIEA dans les 180 jours de sa ratification du TNP : la Corée du Nord ne s’y souscrit pas et ne rend pas la liste complète de ces équipements nucléaires à l’AIEA jusqu’en 1992. En décembre 1991, les États-Unis déclarent le retrait de leurs armes nucléaires tactiques partout dans le monde, permettant la signature d’un pacte de réconciliation et de non agression du Nord et Sud, et l’admission conjointe à l’ONU des deux Corées. Les prémices d’un dialogue nord-sud étaient amorcées.
Affirmation des velléités nucléaires et balistiques de la Corée du Nord
Toutefois, les problèmes nucléaires et balistiques coréens préoccupent toujours la scène internationale dans les années 1990, en raison du soupçon qui planait sur la Corée du Nord de développer une filière plutonium. En 1989, des photos satellites révélaient la construction possible d’un réacteur capable de produire du plutonium ; n’écartant pas les craintes de prolifération, malgré la signature par la Corée du Nord du TNP en 1985. La Corée du Nord signe en 1992 l’accord de garantie de l’AIEA autorisant l’agence à procéder à des inspections sur place. Cependant, en retard dans la ratification, puis en refusant l’accès de certaines de ses installations suspectes, enfin en menaçant de se retirer du TNP en mars 1993, la Corée du Nord a laissé peser sur elle les craintes régionales et internationales de ses intentions réelles. Le test d’un missile d’une portée de 1300 à 2000 km en février 1993 ainsi que le lancement d’un missile Rodong, capable d’atteindre le Japon en mai 1993 ajoutent une dimension balistique au dossier nord-coréen.
Avec le retrait de l’AIEA en juin 1994 et l’évocation d’un retrait du TNP, les velléités nord-coréennes de développer un programme militaire nucléaire et balistique se confirmèrent davantage. Les Américains ont donc proposé une résolution contenant des sanctions au titre du chapitre VII (embargo sur les armes et les biens stratégiques, gel de la coopération technique), résolution refusée par la Chine. En octobre 1994, un accord-cadre est signé entre Washington et Pyongyang prévoyant :
- la fourniture de deux réacteurs civils à eau légère de 1000 mégawatts (par un consortium créé par les Américains, auxquels sont associés les Japonais et les Sud-Coréens), lesquels ne produiront plus de plutonium pouvant servir à la fabrication d’armes
- l’arrêt de la construction des deux réacteurs de type graphite, de 200 et 50 mégawatts, ainsi que le gel de deux réacteur de 5 mégawatts de Yongbyon
- la fermeture de l’usine de retraitement des déchets nucléaires et l’inspection des combustibles par l’AIEA
- des compléments d’accords d’une part économiques reposant sur la fourniture de pétrole par les États-Unis et la réduction des barrières douanières, puis politiques permettant la poursuite d’un dialogue entre le Nord et le Sud
- l’ouverture de bureaux de liaison dans les capitales américaine et nord-coréenne.
Malgré cet accord d’octobre 1994 signé entre les États-Unis et la Corée du Nord prévoyant le gel du programme militaire nord-coréen en échange de la livraison de deux réacteurs civils, de carburants et d’une aide alimentaire, les doutes et les tensions n’ont pas cessés. À partir du début des années 2000, les soupçons se sont intensifiés sur la présence d’une deuxième filière d’enrichissement de l’uranium. L’AIEA estimait que Pyongyang avait probablement « une ou deux bombes nucléaires », rappelant qu’elle n’avait pu faire d’inspection sur place depuis 1994. La Corée du Nord reconnaît et revendique officiellement le développement d’une filière d’enrichissement de l’uranium depuis 2009 tout en poursuivant le développement d’un programme balistique.
La réponse de la communauté internationale : des négociations difficiles et des sanctions inefficaces
Au-delà des risques de propagation de conflit dans la région asiatique, la question nord-coréenne constitue un enjeu de taille pour la communauté internationale et le régime de non-prolifération. Les révélations sur les travaux nord-coréens ont été suivis d’un lancement d’un processus diplomatique pour résoudre la crise, en impliquant l’AIEA pour assurer la présence d’inspecteurs sur les sites nucléaires. Les tensions persistent dans les années 2000, la Corée du Nord n’étant pas à ses premiers coups d’essais en termes d’essais nucléaires. En réaction à l’introduction de la Corée du Nord par George W. Bush dans « l’axe du mal » en janvier 2002 et au refus de tout compromis, rendant caduc l’accord de 1994, Pyongyang réactive son programme nucléaire, expulse les inspecteurs de l’AIEA qui étaient restés sur place en 2002, et prend la décision de se retirer du TNP en 2003. La Corée du Nord se sentait légitime de développer un programme nucléaire militaire à des fins défensives face aux armes nucléaires américaines. Des négociations multilatérales s’ouvrirent dès 2004 dans le cadre du groupe des six (les deux Corées, la Chine, la Russie, le Japon et les États-Unis) mais le régime se lança dans de nouvelles provocations et procéda à sept tirs de missiles de longue portée capables en théorie d’atteindre le territoire américain en Alaska ou à Hawaii. En février 2007, la Corée du Nord accepte de désactiver son programme nucléaire en échange d’une aide alimentaire et la fourniture d’énergies par les États-Unis. Le 19 mars 2007, Washington annonce le déblocage des fonds de Pyongyang, gelés à Macao. Cependant, en août de la même année, Pyongyang suspend sa dénucléarisation pour protester contre son maintien sur la liste américaine des États soutenant le terrorisme. Malgré le retrait par les États-Unis du pays de la liste deux mois plus tard, Pyongyang annonce avoir effectué avec succès un nouvel essai nucléaire. La période 1998-2008 a été marquée par des tentatives de rapprochement entre la Corée du Nord et la Corée du Sud sans que la République Populaire ne cesse de poursuivre son programme nucléaire. Fin 2011, l’arrivée au pouvoir de Kim Jong-Un est suivie d’un nouvel essai nucléaire en 2013 provoquant une nouvelle crise diplomatique. En avril de la même année, la Corée du Nord dénonce les accords de paix et rouvre le site nucléaire de Yongbyon, fermé en 2007. Les relations se tendent de plus en plus et la Corée du Nord ne redoute plus les sanctions internationales. La montée en puissance des sanctions s’insère désormais moins dans une logique punitive qu’un moyen de stopper la poursuite des programmes nucléaires et balistiques en les rendant plus coûteux et difficiles à maintenir.
En septembre 2017, les Philippines annonçaient l’interruption de leurs échanges avec la Corée du Nord suivies par Singapour mi-novembre, pourtant septième partenaire économique du régime. Le 30 novembre 2017, en réaction au tir de missile balistique, la Russie a quant à elle rejeté l’appel des Américains à rompre tout lien commercial et diplomatique avec la Corée du Nord, tandis que la Chine, première et quasi exclusif partenaire commercial de la Corée du Nord, se porte en faveur d’un dialogue et l’ouverture de négociations. Le Conseil de sécurité des Nations Unies a par le passé appelé à l’application de sanction contre lesquelles la Russie et la Chine ont posé leur véto, opinant pour une approche plus douce. Les deux puissances suggèraient un gel des exercices militaires américains et sud-coréens contre un gel des activités balistiques et nucléaires nord-coréennes. Les tests de missiles balistiques nord-coréens ont montré qu’il n’y avait pas de consensus entre les membres du Conseil de Sécurité sur la question nord-coréenne. Eu égard à ce difficile consensus, les pressions internationales détournaient difficilement la Corée du Nord de ses velléités balistiques et nucléaires.
Les limites du droit international face à la stratégie nucléaire nord-coréenne
Le dossier nucléaire coréen est un cas d’école. Nous assistons à un phénomène cyclique : une crise conduit à des négociations puis à un amélioration menant à une solution incomplète. Ces crises témoignent de l’insuffisance de la barrière juridique que représente le TNP pour freiner les ambitions nucléaires d’acteurs déterminés à se doter de l’arme nucléaire. La Corée du Nord demeure rétive à la logique de la dissuasion en ne partage pas l’aversion du risque nucléaire des puissances nucléaires occidentales. La gestion de la crise nucléaire ne fait pas l’unanimité : certains États membres de l’ASEAN proclame leur union au sein d’une zone exemptée d’armes nucléaires (ZEAN), quand la Corée du Nord est accusée de transfert de technologies balistiques et nucléaires avec la junte militaire au pouvoir en Birmanie et avec avec l’Iran. Cette crise révèle la multipolarité nucléaire : il ne s’agit plus uniquement des cinq membres permanents du Conseil de Sécurité mais également d’acteurs nouveaux qui ne partagent ni les mêmes schémas de pensées ni la même culture stratégique théorisée par les puissances nucléaires traditionnelles. L’un des principaux défi consiste en l’amélioration de la compréhension mutuelle entre adversaires nucléaires pour rendre le régime de non-prolifération viable et pérenne. Pendant une décennie, le TNP n’a pas été en mesure de traiter efficacement un cas concret de violation au cours des conférences d’examens. Parallèlement, l’AIEA manque de financement et d’inspecteurs qualifiés ; ses capacités d’investigation demeurant limitées en Corée du Nord. L’application insuffisante des résolutions des Nations Unies concernant les programmes nucléaires et balistiques de la Corée du Nord témoigne de la résilience et de l’augmentation de la puissance militaire, nucléaire et balistique de régimes hors-la-loi avec d’importantes conséquences stratégiques régionales et mondiales. Violation du droit de la mer, transferts illicites de technologies, mépris des droits de l’Homme, cyberattaques et risques d’escalades nucléaires font partie prenante de l’environnement de la dissuasion.
Dans le même temps, la faible connaissance de la doctrine nucléaire nord-coréenne et des chaînes de commandement, ajoutée aux risques de représailles sur la Corée du Sud compliquent la gestion de la crise, et encore plus délicate le respect des résolutions et des traités. Par le passé, la force nucléaire nord-coréenne a tantôt servi comme arme de défense en cas d’invasion territoriale pour asseoir un statut de puissance, tantôt comme outil de chantage pour obtenir de l’aide alimentaire et énergétique. Cependant, le pallier supplémentaire significatif atteint en novembre 2017 et l’accélération du développement de l’arsenal nucléaire et balistique depuis 2016 alarment sur les ambitions d’un régime, qui cherche une crédibilité et légitimité internationale. Cela étant, le futur ordre de sécurité internationale en Asie n’est pas écrit, mais force est de constater que les États-Unis comme la Chine ne l’écriront pas de la même manière face à la Corée du Nord.
Tatiana Lehat
_________________________
* Un missile balistique intercontinental est un missile de longue portée, c’est-à-dire supérieure à 5 600 km. Une fois propulsé par un lanceur, sa trajectoire n’est essentiellement guidée que par la balistique, c’est-à-dire la gravité.
** La péninsule coréenne serait dans la rhétorique nord-coréenne une crevette soumise aux baleines qui l’entourent, en l’occurence les puissances chinoises et japonaises, et plus largement la Russie et les États-Unis. Cette expression s’inspire probablement du proverbe coréen « quand les baleines chahutent, les crevettes en ont le dos rompu ».
*** Les armes nucléaires tactiques se limitent au champ de bataille ; c’est-à-dire, que cet armement est destiné à frapper la ligne de front, dégager des forces alliés du feu ennemi, stopper une avancée brutale. La différence principale entre arme stratégique et tactique est la portée de leurs vecteurs. Une arme tactique est transportée par un vecteur ayant une portée inférieure à 5500 km. Le missile nucléaire tactique peut aussi être doté d’une munition (tête) conventionnelle. Les Américains ont déployé ces armes sur le sol sud-coréen de 1958 à 1991.
Références bibliographiques
BEIKER, Roland. « Négocier avec la Corée du Nord ? Question nucléaire et relations intercoréennes », Critique internationale, vol. 49, no. 4, 2010, pp. 21-36.
DAYEZ-BURGEON Pascal, Histoire de la Corée : des origines à nos jours, Paris, Taillandier, 2012
DELPECH Thérsère, La dissuasion nucléaire au XXIème siècle, Paris, Odile Jacob, 2013
LEE Seung-Keun. « La crise nucléaire nord-coréenne : le bilan et la résolution », Hérodote, vol. 141, no. 2, 2011, pp. 34-46.
HELPER Claude, Qui a peur de la Corée du Nord ? La saga nucléaire de Kim-Jong-il, Paris, L’Harmattan, 2007
HOARE James E., Historical Dictionary of Democratic People’s Republic of Korea, (Historical Dictionaries of Asia, Oceania, and the Middle East), The Scarecrow Press, Inc., Lanham, Toronto, Plymouth, UK, 2015
Présentation de la rédactrice
Actuellement étudiante en première année de master d’histoire des relations internationales à Paris 1, Tatiana articule ses recherches autour de la politique étrangère française au Moyen-Orient et travaille plus particulièrement sur les relations franco-irakiennes. Passionnée d’histoire et de relations internationales, elle nourrit un vif intérêt pour la diplomatie économique et culturelle ainsi que la problématique environnementale dans les enjeux de sécurité internationale, et ce, dans la zone moyen-orientale.