Iran-Emirats arabes unis : un haut responsable sécuritaire des Emirats arabes unis a rencontré le président iranien à Téhéran.
A la suite d’une invitation de l’amiral Ali Chamkhani, représentant du guide suprême et secrétaire du Conseil suprême de sécurité nationale de l’Iran, le conseiller émirati à la sécurité nationale, le cheikh Tahnoun ben Zayed était attendu le 6 décembre à Téhéran.
Pour rappel, cette visite officielle est la première depuis 2016 et la rupture irano-saoudienne après l’exécution par l’Arabie saoudite d’un opposant religieux chiite. Depuis, les liens diplomatiques avaient été réduits par les Emirats arabes unis.
Le cheikh Tahnoun ben Zayed qui a rencontré le président iranien, a qualifié son déplacement de « tournant dans les relations bilatérales ». En effet, si Téhéran est accusé de chercher à développer l’arme atomique et de vouloir déstabiliser la région en soutenant des groupes chiites armés en Irak et au Liban notamment, cette visite s’inscrit dans une lignée entreprise depuis plusieurs mois visant à renforcer les relations bilatérales et évaluer la situation régionale. Il ne faut pas oublier, qu’à côté, ces deux pays sont d’importants partenaires économiques.
De même, cette visite rappelle la visite du vice-ministre iranien des Affaires étrangères Ali Bagheri à Abou Dhabi, le 26 novembre dernier, pour y rencontrer Anwar Gargash, conseiller diplomatique du président des Emirats arabes unis, la première visite depuis l’élection du président Ebrahim Raïssi en juin.
Sources:
Iran-Émirats arabes unis : le début d’un dégel ? (courrierinternational.com)
Sahel : 7 casques bleus de la Minusma décédés après un attentat près de la ville de Bandiagara.
Mercredi 8 décembre, la Mission de l’ONU au Mali (Minusma) annonçait que 7 casques bleus togolais ont été tués et 3 autres ont été blessés par un engin explosif, près de la ville de Bandiagara, dans la région de Mopti.
Si le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres « condamne fermement cette attaque odieuse » et appelle les autorités maliennes à tout faire pour identifier les coupables, l’Organisation des Nations unies (ONU) a rappelé que cet attentat portait les pertes de la mission à 200 soldats tués, ce qui en fait la mission de paix la plus meurtrière du monde.
Cette attaque qui pourrait constituer un « crime de guerre » selon El-Ghassim Wane, chef de la Minusma, s’inscrit dans un contexte de violence de plus en plus renforcée. En effet, le 3 décembre, une trentaine de personnes avaient été tuées à Bandiagara lors d’une attaque de leur bus par des hommes armés qui n’ont toujours pas été identifiés.
Cette attaque n’est peut-être pas sans lien avec le décès d’un casque bleu à Dakar, qui avait été touché le 22 novembre par un engin explosif improvisé près de Tessalit. Son décès avait été annoncé lundi 6 décembre par la Minusma. Des attaques de plus en plus récurrentes qui interroge sur l’efficacité de la mission et sur le renforcement des tensions et de la puissance des groupes jihadistes bien ancrés dans la région.
Sources:
Des Casques bleus togolais tués par un engin explosif dans le centre du Mali (france24.com)
La force onusienne au Mali contestée pour son impuissance (courrierinternational.com)
France-Grèce : un contrat de vente de trois frégates française a été conclu samedi
Ce samedi 11 décembre, la ministre des Armées, Florence Parly, a annoncé un contrat de vente de trois frégates françaises à la Grèce.
L’accord pour la vente de trois frégates française à la Grèce a été signé ce samedi, a annoncé la ministre des armées. La France était à ce sujet en concurrence avec les Etats-Unis qui devaient également vendre quatre frégates à la Grèce. Cependant, les États-Unis ont donné leur accord vendredi à une possible vente de quatre frégates françaises à la Grèce, redoutant de nouvelles tensions avec Paris après la crise franco-américaine autour du contrat de vente de sous-marins.
Selon l’accord les frégates doivent être construites en France par Naval Group, à Lorient pour être livrées à la marine grecque en 2025 et en 2026. L’accord préalable porte également sur une quatrième frégate en option.
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Conflit en Ukraine : Les Etats-Unis assurent que le G7 est prêt à infliger des sanctions « massives » à la Russie
Les Etats-Unis ont renouvelé ce samedi, lors d’une réunion du G7 au Royaume-Uni, leur appel à la Russie en vue d’une « désescalade » des tensions avec l’ Ukraine, assurant que les grandes puissances occidentales étaient prêtes à imposer à Moscou des sanctions « massives » en cas d’attaque.
Au cours de cet entretien, le conseiller américain à la sécurité nationale Jake Sullivan ,avait averti que si les Russes ne réagissaient pas, les Américains étaient prêts à utiliser le gazoduc Nord Stream en guise de moyen de pression. Pour la Russie, ce gazoduc est celui qui devrait lui permettre d’étendre son marché de gaz naturel jusqu’en Europe.
De son côté, Vladimir Poutine a dénoncé le potentiel militaire croissant de l’Otan aux frontières de la Russie lié à son soutien à l’Ukraine et a demandé des « garanties » sur le non-élargissement de l’alliance vers l’Est.
Dans un geste d’apaisement, Vladimir Poutine a proposé à Joe Biden de lever toutes les mesures de rétorsion visant les missions diplomatiques de leurs deux pays prises ces derniers mois en pleines tensions entre les Etats-Unis et la Russie.
Beaucoup pensent que la Russie feint, avec le déploiement de ses forces aux frontières de l’Ukraine, mais peu écartent complètement l’hypothèse d’une attaque. Si Moscou devait passer à l’acte, un haut responsable de la Maison Blanche a prévenu que les Etats-Unis « répondraient favorablement » à une demande de présence militaire américaine accrue en Europe de l’Est et soutiendraient davantage l’armée ukrainienne.
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